C’est d’abord une énième déception amoureuse qui a tout déclenché.
J’ai eu envie de poser artistiquement mes sentiments, questionnements, malaises… De reprendre les crayons, chose que je me suis empêchée de faire pendant plus de 20 ans, par peur du jugement, par désintérêts de mes propres interêts…
Ici je traite entre autre, le sujet de la dépendance affective, je m’interroge sur la place que j’occupe en tant que femme dans notre société, face aux hommes.
Je raconte mon histoire, mais aussi une histoire de femme.
Cette création est un cheminement de la souffrance à la compréhension, jusqu’à la guérison.
J’ai choisi l’autoportrait comme base créative, car il nourrit le sujet de la dépendance affective qui commence d’abord par l’isolement, l’effacement de soi. C’est aussi une manière de traduire ce retour à soi, ce face à face avec soi-même, sans fards, de manière directe et frontale. Je jongle visuellement entre les différentes perceptions d’effacement, d’enfermement et d’entrave.
Enfin, cette création est prétexte à trouver de nouvelles pistes plastiques, qui nourrissent et enrichissent mon univers.